19 fév 2018
Je vous l’avais déjà dit lors de mon post sur l’organisation d’un vide-grenier, depuis quelques années je cherche à alléger la somme de mes biens matériels. J’ai donc décidé, notamment après un déménagement au cinquième étage sans ascenseur, de me débarrasser de quasiment tous mes livres. Oui vous avez bien lu. Je ne voyais plus l’intérêt de garder chez moi la somme de toutes mes lectures, tous ces livres serrés les uns contre les autres, plus jamais lus.
En feuilletant la bibliothèque d’une amie, j’ai fait la somme de tous les romans lus mais oubliés. La seule chose dont je me souvenais, c’est si j’avais aimé ou pas. Si je n’ai plus envie de garder les objets, j’ai quand même envie de conserver une trace des beaux moments, des belles lectures. J’ai commencé à faire la liste de mes meilleurs souvenirs littéraires par époque, l’enfance, l’adolescence, le lycée…
Et cette liste s’est transformé en projet. J’ai commencé la rédaction de carnets, pour me souvenir, plus tard. Quelque part entre les carnets de gratitude et un bullet journal dédié à un thème, ces trois carnets seront ma mémoire pour les années à venir. Un pour les livres bien sûr, un pour les films qui sont souvent bien plus vite chassés de la mémoire, et un pour les moments passer à manger des bonnes choses, les découvertes, les restaurant mémorables, les teatime entre amies pour tester les meilleures pâtisseries parisiennes, les grands crus, les chocolats chauds dans des hôtels mythiques… Pour que ce temps passé et ces beaux moments ne se perdent pas dans l’oubli, comme les larmes dans la pluie.
Carnet et tampons en bois / MUJI
ruban / Mokuba
chemise / & other stories
Le titre est une référence au film Blade Runner
20 nov 2017
Pour moi la réponse est presque sans appel, thé ! Cela peut m’arriver de boire du café mais c’est très rare alors que je bois du thé tous les jours, toute la journée ! Je vous avais parlé il y a quelques temps de mon envie d’être encore plus écolo et j’essaye de plus en plus de mettre en pratique les préceptes du zéro déchet. Si c’est un mode de vie qui vous intéresse, voici quelques astuces pour être un.e buveur.se de thé zéro déchet.
J’achète désormais mon thé en vrac, j’amène mes boites de thé vides et un sac en tissu bien sûr, j’essaye de choisir des thés bio le plus souvent possible. Et pour finir, je composte les feuilles de thé utilisées grâce à la ferme urbaine de La Recyclerie ! Quand je laisse traîner une tasse à moitié pleine (oui ça arrive…), voire une théière, je ne jette pas le thé dans l’évier… j’arrose mes plantes avec et elle se porte aussi bien que si c’était de l’eau, promis ! Et ma théière est de seconde main. Pas mal, non ?
La seule petite entorse énergétique est peut-être ma bouilloire magique qui chauffe l’eau à la température désirée et la garde au chaud une demi-heure. Mais c’est tellement pratique pour les matins où je n’ai pas trop le temps. Fini les thés abandonnés car trop chauds. Et ça évite de brûler certains thés vert qui sont délicats.
Voici un petit tour d’horizon de mes thés préférés et où les acheter !
Printemps – été
Pendant cette saison je privilégie les thés verts, sencha, bencha, gen-maicha, thé vert au jasmin… un de mes préférés. Ils sont bien sûr tous parfaits glacés lors des jours de canicule.
de haut en bas
mélange de thés verts / Les Cafés de François
thé au jasmin / KODAMA
thé genmaicha bio / Néo T.
Automne – hiver
Lorsque les températures chutent et que j’ai besoin de me réchauffer, je me tourne vers les thés oolongs, qui sont à mi-chemin entre les thés verts et les thés noirs.
thé oolong milky / Palais des Thés
thé oolong tieguanyin / L’autre Thé
Boites en métal / Søstrene Grene
Boites en papier washi / Palais des Thés
Tasses et soucoupes / Dibbern au Bon Marché
Macarons vanille / Dominique Saibron
Merci à Evelyne pour son aide pour
la réalisation de cette série photo
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Et vous, thé ou café ? Que vous inspire le zéro déchet ?
5 nov 2017
Connaissez-vous le concept store Front de Mode ? Niché dans une petite rue du IIIème arrondissement à Paris, j’ai tout de suite été séduite par son engagement pour une mode éthique. La sélection y est pointue et créative, on y trouve du prêt-à-porter femme, homme, des accessoires, de la beauté, une petite sélection maison et un corner vintage. En tout, c’est près de quarante marques qui font un état des lieux de la « fashion revolution ».
Je suis très fière d’avoir réalisé pour cette belle boutique une scénographie de vitrine pour la rentrée de septembre. L’idée était de prendre le contre-pied du thème « back to school » que l’on voit dans beaucoup de magasins. Oui, c’est la rentrée, mais en réalité, on a tous envie de repartir en vacances, on pense aux prochaines, on compulse ses photos de manière nostalgique, bref on a pas envie que ça soit déjà la rentrée !
La couleur phare de la boutique étant le bleu, le thème était tout trouvé « GARDER ENCORE UN PEU LE BLEU DE l’ETE ». Pour construite la scénographie, j’ai déniché de grandes cartes marines que j’ai découpé en panneaux et Sakina M’sa, créatrice de la marque éponyme et à la tête du projet Front de Mode, m’a ouvert les portes de son atelier. J’ai fouillé dans les rouleaux de tissus et j’ai trouvé de magnifiques laizes de tissus bleus transparents. Parfait pour évoquer l’été, les reflets bleus de la mer, la légèreté des tissus que l’on porte et de la saison en général.
Pour le stylisme mannequin, j’ai choisi à la fois des tenues d’été et de demi-saison, comme on ne sait jamais vraiment comment s’habiller à cette période. Pour les tables, j’ai fait une sélection de petits objets vendues à la boutique pour montrer que l’on peut aussi y trouver des produits à petits prix, pour faire des cadeaux par exemple, bougies et savons biologiques de chez Cousu de Fil Blanc, livres de poche avec le mot bleu dans le titre (en septembre c’est aussi la rentrée littéraire), bol bretons originaux de la marque Pied de Poule. Une sélection moitié vacances, moitié rentrée, pour illustrer cette transition.
N’hésitez pas à aller faire un tour dans ce joli concept store du Haut Marais si vous êtes dans le quartier !
42 rue Volta
75003 Paris
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Merci à Sakina M’sa pour sa confiance sur ce projet,
à Violaine Martin pour son œil graphique,
et à Paul Gauthier pour le reportage photo
lors du montage de la vitrine.